Contribution Carbone Volontaire – Forêt de l’Aubonnière

Projet labellisé depuis 2020
Contribution Carbone Volontaire Forêt de l’Aubonnière (37, 49 et 72) Projet labellisé depuis 2020

Biodiversité

Surface forestière totale

438 ha

Essences autochtones

15 essences

Indice de biodiversité Potentielle (IBP)

69%

Carbone

Surface forestière éligible

Aulne, Bouleau, Châtaignier, Chêne pédonculé, Chêne sessile, Frêne, Orme, Tilleul, Pin laricio, Pin maritime, Pin sylvestre
400 ha

Quantité de crédits carbone à 5 ans (ex-ante)

7 188 tCO2eq

Quantité de crédits carbone résiduels (ex-post)

144 tCO2eq

Durée du projet

20 ans

Écosystème forestier

La forêt de L’Aubonnière (438 ha) est située au carrefour des départements de l’Indre-et-Loire (37), du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72), principalement dans la région forestière de la « Gâtine nord-Tourangelle », ainsi que sur les « Confins baugeois-Touraine » et du « Maine Blanc ». Le ruisseau du Brûle-Choux, affluent du Loir, prend sa source au cœur de ce massif forestier. Avec un relief vallonné où s’entrecroisent forêts et terres agricoles, cet écosystème aux sols limoneux est, d’une manière générale, composé autant de peuplements résineux que de peuplements feuillus. Cette forêt est un exemple de respect des cycles naturels où la production de bois d’œuvre est parcimonieuse à destination des scieurs locaux et régionaux. L’exigence quotidienne sur cette forêt se traduit simplement par une sylviculture individuelle des arbres selon les potentialités des différentes stations et ce, depuis déjà de nombreuses années.

Environnement forestier et sociétal

La forêt de l’Aubonnière s’est dessinée successivement par gagnage agricole au cours des deux derniers siècles. Aujourd’hui, ces paysages vallonnés décrivent un équilibre naturel, entre forêt diversifiée en essences forestières et terres d’élevage. Le relief parfois marqué, couplé aux sols acides, influent sur des difficultés de captage de l’eau tout comme le développement de dessertes forestières à certains endroits. Ses contraintes conjointes de l’accessibilité et de la ressource en eau peuvent être à l’avenir des sources d’accentuation du risque incendie en période de sécheresse, tout comme de mortalité accrue des arbres. Cet écosystème naturel, préservé à ce jour de la fréquentation humaine, nécessitera une attention complémentaire pour l’étude de la Biodiversité attenante, la recherche et le développement de solutions efficientes pour maximiser son état de conservation contre tous aléas.

Actions à entreprendre

Votre démarche permettra d’engager ou porter les actions suivantes :

  • Développer le suivi des essences forestières,
  • Améliorer la desserte et la gestion de l’eau,
  • Découvrir la Biodiversité attenante à l’écosystème,
  • Participer à un programme scientifique unique sur les interactions du vivant et du sol,
  • La formation et le développement de la sylviculture à couvert continu en France.

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