Plusieurs pays comme la Chine et la Russie mettent en place des stratégies de protection de leurs forêts pour garantir leurs ressources en bois dans les années à venir. Néanmoins, la Chine a un besoin croissant de bois et importe donc massivement pour alimenter son industrie. La France est aujourd’hui son premier fournisseur de chênes avec 29 % de part de marché. Les professionnels de la filière forêt-bois française se mobilisent : ces exports privent les scieurs français de leur matière première de prédilection. En France comme à l’étranger, la demande est bien là. La situation sanitaire actuel a très fortement ralenti l’économie mondiale, les stocks ont baissé et les prix des matières premières ont augmenté en conséquence. Entre valoriser les circuits courts et vendre au plus offrant, le choix est parfois trop vite fait. Il faut vendre le chêne à son juste prix, dynamiser les transformations locales et investir dans la production française pour pouvoir répondre aux besoins croissants nationaux et internationaux. 

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